Accouchement physiologique : comment tes hormones sont tes meilleures alliées

Tu prépares un accouchement physiologique et tu veux comprendre ce qui se passe dans ton corps ? Tu as raison : mieux tu connais le rôle de tes hormones pendant l’accouchement, plus tu peux créer les conditions idéales pour qu’elles fassent leur travail… et que tu vives le tien avec puissance et confiance 💪

Dans cet article, je t’explique les 5 hormones principales impliquées dans le processus de naissance : ocytocine, endorphines, adrénaline, prostaglandines et relaxine. Et surtout, je te montre comment tu peux influencer leur sécrétion de manière naturelle.

1. L’ocytocine : l’hormone de l’amour et des contractions

L’ocytocine est l’une des hormones les plus importantes pendant l’accouchement. C’est elle qui déclenche et entretient les contractions utérines. Mais ce n’est pas tout : elle renforce aussi ton lien avec ton bébé et facilite l’attachement dès la naissance.

Comment la stimuler : entoure-toi de douceur, de chaleur, de bienveillance. Une lumière tamisée, des gestes tendres, un environnement rassurant… tout cela favorise la sécrétion d’ocytocine. Le contact avec ton partenaire, un massage, des câlins ou même une musique que tu aimes peuvent faire toute la différence.

Source : Michel Odent – The Scientification of Love

2. Les endorphines : tes antidouleurs naturels

Les endorphines sont des hormones sécrétées naturellement par ton cerveau pour atténuer la douleur et t’aider à entrer dans un état de lâcher-prise. Plus le travail avance, plus ton corps en produit. Elles t’aident à te mettre dans ta bulle, à ralentir ton mental et à vivre le moment présent.

Comment les booster : reste mobile, respire profondément, choisis des positions qui te soulagent. Moins tu bloques le processus, plus ton corps entre dans le rythme hormonal naturel. Le silence, l’intimité et l’absence de stress extérieur sont de véritables alliés.

Source : Buckley, S.J. (2015). Hormonal Physiology of Childbearing – Childbirth Connection

3. L’adrénaline : ton alerte naturelle (à utiliser avec précaution)

L’adrénaline est l’hormone du stress, celle qui prépare ton corps à fuir ou à combattre. Pendant le travail, elle peut interférer avec l’ocytocine et ralentir ou stopper les contractions.

Mais attention : à la toute fin du travail, un petit pic d’adrénaline est normal et même utile pour te redonner un coup d’énergie au moment de pousser.

Comment la réguler : crée un cocon sécurisant. Fuis les lumières fortes, les conversations stressantes, les interruptions fréquentes. Si tu te sens en sécurité, ton cerveau inhibe l’adrénaline et laisse place aux autres hormones.

4. Les prostaglandines : celles qui préparent ton col

Moins connues, mais tout aussi essentielles, les prostaglandines sont sécrétées en fin de grossesse et aident à ramollir et ouvrir ton col de l’utérus. Elles préparent ton corps au travail actif.

Comment les favoriser : une activité physique douce en fin de grossesse, des rapports sexuels (le sperme contient des prostaglandines naturelles), ou encore le fait de rester détendue et connectée à ton corps.

5. La relaxine : pour assouplir ton bassin

La relaxine agit sur les ligaments et les tissus pour les rendre plus souples. Elle prépare ton bassin à s’ouvrir pour laisser passer ton bébé.

Comment l’accompagner : des étirements doux, du mouvement, des positions d’ouverture (accroupie, à quatre pattes…) et un bon équilibre postural pendant la grossesse. Ne force jamais : fais confiance à ton corps, il sait ce qu’il fait.

Conclusion : tu es actrice de ton accouchement

Tu l’as compris : tes hormones sont tes alliées. En créant des conditions favorables (intimité, lumière douce, bienveillance, mouvement…), tu aides ton corps à faire ce qu’il sait faire naturellement.

Et tu n’as pas à faire tout ça seule. Dans mes séances de préparation à l’accouchement physiologique, je t’aide à comprendre ton corps, à activer tes hormones naturellement et à bâtir ta confiance pour le jour J.

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Sources :